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Antiagrégants plaquettaires

Colloquium "Rythme et conduction" (23 avril 2024)
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La Grande Journée du Coeur - Rendez-vous dans un cadre exceptionnel : l'Eglise Saint-Louis de la Pitié-Salpêtrière le jeudi 27 juin 2024
A vos agendas !

A quoi ça sert ?

Après un syndrome coronarien aigu (infarctus ou menace d’infarctus) ou la pose d’un stent coronaire, les médecins veulent à tout prix éviter la formation d’un caillot qui viendrait à nouveau boucher les artères du cœur (et provoquer un nouvel infarctus).

La formation d‘un caillot est un processus complexe qui implique beaucoup de cellules et de molécules dans le sang. Cela commence néanmoins toujours par la formation d’un clou plaquettaire.

Les plaquettes sont les plus petites cellules du sang. En moyenne, nous en avons entre 150 000 et 450 000 par microlitre de sang. Elles permettent la réparation des vaisseaux (veines et artères) lésés et ainsi la réduction des saignements.

Comment ça marche ?

Lorsque qu’une paroi vasculaire est lésée, le collagène qui était contenu dans la paroi se trouve en contact avec les cellules sanguines. Les plaquettes vont alors adhérer à la surface lésée.

Une fois collées à la surface, les plaquettes changent de forme et libèrent des molécules : notamment l’Adénosine Diphosphate (ADP) et le Thromboxane A2 (TxA2) qui peuvent activer d’autres plaquettes circulant dans le sang et les faire s’agréger à celles adhérant à la paroi.

C’est ainsi que se forme le premier caillot : le clou plaquettaire.

https://www.youtube.com/watch?v=R8JMfbYW2p4 (vidéo en anglais)

Les médicaments antiagrégants plaquettaires sont des molécules qui vont bloquer de manière réversible ou irréversible les récepteurs plaquettaires qui réagissent avec l’ADP ou le TxA2. Ils empêchent ainsi l’agrégation des plaquettes entre elles et donc la formation de caillots.

  • Important à savoir :

    • Les plaquettes sont en partie renouvelées tous les jours dans le sang (une plaquette vit en général 8 à 10 jours). Il est donc très important de prendre ces traitements tous les jours sans oubli afin de rester complètement protégé !
    • En prenant ces traitements, il est logique d’observer parfois des saignements (bleus, saignements de gencives…), néanmoins, il ne faut pas les arrêter sans avis médical.
    • En cas de saignement dans les selles, les urines ou de vomissement sanguin, consulter rapidement votre médecin traitant.

    Les traitements actuels :

    L’aspirine à petite dose est un antiagrégant plaquettaire. Plusieurs marques et génériques existent :

    Kardegic® 75 ou 160 mg Aspegic® 100, Aspirine, Aspirine Protect®…

    Les traitements antiagrégants plaquettaires qui bloquent l’action de l’ADP les plus communs sont : le Clopidogrel (générique), le Plavix®, l’Efient® (prasugrel) et le Brilique® (ticagrelor).


    A retenir :
    Les antiagrégants plaquettaires (kardegic®, aspegic®, aspirine, clopidogrel, brilique®, efient®…) sont donnés pour prévenir la formation de caillot et donc diminuer le risque de nouvel infarctus. J’en prends 1 ou 2 selon le contexte mais je ne dois jamais arrêter ces traitements de moi-même ! Je signale tout saignement à mon médecin.

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